Sports d’époque est l’histoire de deux frères passionnés de sports qui se rendent compte que certains maillots d’époque sont d’une grande beauté. Ils décident de les rééditer tout en veillant à préserver une qualité incomparable.

Sports d’époque fait revivre les maillots de sport oubliés qui ont pourtant marqué l’histoire et propose une gamme inspirée de ces maillots de légende.

Si les Anglais et les Français ont toujours cherché à se démarquer dans de multiples domaines, chacune de deux nations reconnaît les talents littéraires de l’une sans pour autant éclipser les exploits sportifs. S’il ne fallait retenir qu’un trésor national de chaque côté de la Manche, Shakespeare et Molière feraient incontestablement l’unanimité. Une périphrase avec leur nom respectif désigne bien la langue de leur pays.

Mue par un désir irrépressible de célébrer l’esprit sportif, la Comédie-Française accompagne l’année olympique en France avec une programmation qui fait la part belle à l’effort et à l’endurance, symboles ultimes de la performance sur une scène de théâtre ou un terrain de compétition. De plus, elle s’associe à la marque française Sports d’époque pour rééditer des maillots de rugby et des tee-shirts vintage. En écho au crunch, le duel impitoyable que se livrent les équipes française et anglaise lors du Tournoi des Six Nations qui s’achève à Lyon le 16 mars 2024, la Comédie-Française a annoncé sa sélection :

• un maillot bleu clair – réédition d’un modèle de 1917 ayant appartenu au lieutenant Maurice Boyau, six fois sélectionné en équipe de France jusqu’à en être le capitaine avant d’être fusillé par l’armée allemande à l’aube de ses 30 ans. Ce maillot français se distingue par un coq brodé à l’avant et par l’inscription M O L I È R E dans le dos.

• un maillot blanc, une réédition d’une création de 1910, l’année-même où la France a été admise à participer au Tournoi des Cinq Nations. Après onze défaites, la France fut victorieuse en 1927. Ce maillot anglais reconnaissable à sa rose brodée sur la poitrine porte les lettres S H A K E S P E A R E dans le dos.

Les relations franco-anglaises ne cessaient de s’envenimer jusqu’à ce jour de 1903 où Edouard VII, fraîchement couronné, se rend en visite officielle à Paris. Invité le 2 mai à la Comédie-Française pour une représentation du Misanthrope de Molière, ce vrai francophile fait savoir qu’il préfèrerait une pièce contemporaine. La Troupe se plie alors à sa volonté et joue L’Autre Danger de Maurice Donnay. Salle Richelieu, l’accueil réservé au roi est assez froid ce soir-là mais, le lendemain, les spectateurs et spectatrices à l’Opéra de Paris se montrent bien plus chaleureux tout comme la foule massée devant l’édifice. Le jour de son départ, la capitale est décorée de l’Union Jack et la population scande le nom du souverain anglais. On ne s’en doutait pas mais ce sont les prémices des accords bilatéraux entre l’Angleterre et la France signés en 1904 et désignés sous le nom d’entente cordiale.